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Valides et légitimes

Cela fait quelques années maintenant que je suis arrivée dans notre petit microcosme queer et féministe francophone. Quelques années que je fréquente, sur Internet et physiquement, des personnes issues de ce milieu. C’est donc en toute logique qu’à cette époque ont commencé mes propres questionnements sur ma transidentité. Et bien que j’étais alors peu familière des questions trans, je me rappelle distinctement avoir été frappée par la vision qu’on y avait de la transidentité, et plus particulièrement de la transition.

Aujourd’hui, je suis capable d’identifier cette gêne. Si je devais la caractériser, je pointerais ce qui semble être une volonté d’écarter la question de la transition des discours destinés aux personnes en questionnement ou en début de parcours. Cela se manifestait de diverses façons. Explicitement parfois, au travers de prises de positions politiques en la matière. Et parfois implicitement, comme une impression. Impression renvoyée par les propos, par l’attitude des personnes que l’on rencontre dans ces cercles.

Une des plus évidentes, de celles que l’ont remarque immédiatement, est cette façon d’asséner avec une insistance toute particulière la possibilité – le droit même – de ne pas effectuer de transition. On prétend ainsi rassurer les personnes trans ou en questionnement effrayées – à juste titre ! – par la perspective de la transition, encore pleines de doutes sur leurs envies et attentes. On s’empresse alors de confirmer leur « validité », leur « légitimité ». On leur rappelle sans cesse que « l’expression de genre » n’est pas le genre. Que leurs corps, vêtements, pronoms ne sont pas intrinsèquement genrés. Sous-entendant : il est inutile de les changer. Parallèlement, on s’acharnera à bannir tout vocabulaire à connotation « médicalisante » : il faut dire transgenre et pas transsexuel, genre et pas sexe. L’expression « changer de sexe », entre toutes, est celle qui fait le plus horreur.

Comment notre milieu a retardé ma transition

Cette manière d’aborder – ou plutôt de ne pas trop aborder – ce qui touche à la transition résulte en notre incapacité, en tant que communauté, à aider concrètement, matériellement, les personnes trans en début de parcours dans leurs démarches administratives et médicales. Là où il y aura foule pour aider les nouveaux venus à « définir leur genre » (trouver les mots exacts pour le représenter, pour le désigner, ou encore pour expliquer sa situation aux autres, faire de timides coming-outs), peu en revanche seront capables d’aider celles et ceux décidés à entamer des démarches de transition (changement légal de prénom ou de sexe, trouver des médecins, des informations sur les traitements, etc.) à se renseigner et à les effectuer. Circulent même quantité d’informations fausses voire dangereuses qui nuisent aux personnes voulant transitionner1.

Plus inquiétant encore est l’effet dissuasif. L’idée de transitionner est rarement de celles qui viennent aisément ou spontanément à qui que ce soit. La décision de le faire a fortiori encore moins. La transition est rattachée à un imaginaire collectif extrêmement négatif. Et il est très délicat pour la plupart des concernés d’accepter qu’ils n’ont ne serait-ce que l’envie de modifier ainsi leur corps ou leur apparence. Pour l’accepter, il faut être rassuré. Rassuré déjà sur l’aspect technique de la chose : non, ce n’est pas aussi dangereux que ce qu’on peut lire. Et les changements ne sont pas immédiatement irréversibles. Rassuré sur l’aspect psychologique également : non, avoir envie de changer son corps n’est pas quelque chose de sale, de honteux. Ce n’est pas un fantasme pervers de vieux hommes dérangés. Il est nécessaire que la communauté produise sur ce point un contre-discours pour compenser ces représentations négatives intériorisées issues de la culture populaire ou de la psychiatrie. Et ce contre-discours devra adresser précisément la question de la transition et de ses représentations collectives.

À titre personnel, j’ai refusé de me considérer comme trans – et de fait comme femme – jusqu’à ce que je prenne conscience de mon envie de transitionner, et que je l’admette. Cette prise de conscience fut tardive, mais j’ai ensuite réalisé que l’envie en était en fait présente depuis bien avant le début de mes questionnements. Elle s’était déjà manifestée de diverses façons, et je l’avais alors refoulée, car intériorisée comme honteuse. Je ne voulais pas être « un transsexuel » comme dans ces représentations si caricaturales et pathologisantes auxquelles nous sommes exposés.

Et j’aurais aimé que le discours de la communauté s’attaque à l’aspect négatif de ces représentations. Qu’il le fasse non seulement en les critiquant mais aussi et surtout en développant un imaginaire et des représentations positives et encourageantes autour de la transition. On en trouve dans la communauté anglo-saxonne mais hélas relativement peu jusqu’à présent dans les ressources francophones. J’aurais aimé que la communauté m’aide à prendre conscience de ce dont j’avais envie, en me montrant des personnes trans qui avaient cette envie de transitionner aussi, qui l’ont fait, et qui s’en sortent bien. Qui décrivent ce que les changements qu’elles ont effectués sur leurs corps leur ont apporté de positif. Au lieu de ça, notre milieu n’a fait que repousser ma prise de conscience de ma transidentité.

« Je ne veux pas transitionner »

On pourrait arguer que si j’ai finalement pris conscience de mon envie d’entamer des démarches de transition, c’est que ces discours rassurants ne m’étaient pas adressés. Souligner qu’ils sont en fait utiles, voire nécessaires, à ceux qui au contraire ne veulent ou ne peuvent pas du tout entreprendre
de transition. J’ai moi-même été dans cette situation. J’ai un temps proclamé ne pas vouloir transitionner avant de réaliser le contraire. Et je ne pense pas être en cela une exception. Il me semble que pour nombre d’entre nous, affirmer son intention de ne pas transitionner résulte en réalité de l’apparente impossibilité du processus : de notre impression d’être incapables de l’entreprendre.

Il peut y avoir à cette impression des raisons objectives et techniques d’abord, notamment les diverses difficultés d’accès au traitement qui peuvent parfois exister. Et il y a aussi bien sûr la peur. Peur du coming-out et des réactions négatives de l’entourage. Peur de la situation précaire de certaines personnes trans. Peur du traitement, de ses effets sur la santé, de son irréversibilité. Ou tout simplement : peur de se l’avouer à soi-même, par dégoût de ces représentations négatives. L’esprit met alors en œuvre de complexes mécanismes de refoulement. On commence par se convaincre que l’entreprise est impossible pour soi, puis de n’en avoir tout simplement pas envie.

Affirmer que tous ceux qui assurent ne pas vouloir transitionner le désirent en fait en leur fort intérieur serait caricatural. Mais on peut raisonnablement affirmer que beaucoup souffrent d’un malaise certain vis-à-vis de leur situation actuelle et, par peur, en viennent à rejeter la solution. Le rôle de la communauté devrait être, dans ce cas, de rassurer sur ces inquiétudes. Certaines situation sont certes compliquées, et les difficultés matérielles réelles : dépendance financière vis-à-vis de proches transphobes, déserts médicaux, problèmes de santé, etc. L’attitude à adopter face à ces situations devrait être alors d’aider, collectivement, à trouver des solutions à ses problèmes quand c’est possible. Ce que nous n’arriveront certainement pas à faire en construisant l’ensemble de notre discours sur ces quelques exceptions.

Au lieu de ça – de rassurer et d’aider – le groupe semble entretenir ses propres peurs et doutes. En répandant de fausses informations et en déployant ce discours qui pousse à rester dans sa situation de malaise. À se satisfaire de sa situation. Refouler ainsi sa dysphorie (qu’elle soit vis-à-vis de son corps et/ou du fait d’être perçu dans son genre assigné, les deux étant souvent liés) et se convaincre que l’on n’en souffre pas peut certes apporter un sentiment temporaire de soulagement, mais ne fera qu’empirer les choses sur le long terme. Lorsqu’au bout de longues périodes de temps la contradiction entre sa situation matérielle et son ressenti personnel devient intenable, on en arrive à des actes désespérés : dans le pire des cas au suicide ; dans le meilleur à une transition tardive, à un âge qui y est bien moins favorable.

L’épouvantail de « l’opération »

Cette orientation visible du discours reste somme toutes modérée au sujet des étapes les plus communes de la transition : hormones, changements non-médicaux, etc. Dès qu’on en vient en revanche à parler de changements plus radicaux – typiquement de la chirurgie de réassignation – l’histoire est tout autre.

Il est notamment intéressant de remarquer comme l’argumentaire militant sur la transidentité se focalise sur les organes génitaux. On a ainsi tendance à considérer toute personne trans comme non-opérée, et possédant de fait toujours ses organes génitaux de naissance. Citons par exemple le glissement régulier de « femme trans » à « femme avec un pénis », ou encore l’expression « personnes à vulve »2. En plus de ramener commodément les personnes trans à leur genre assigné quand cela arrange, cette insistance témoigne d’un rejet, d’un dégoût vis-à-vis des opérations de réassignation sexuelle. Ces sentiments n’ont rien d’étonnant car profondément implantés dans l’inconscient collectif, au point d’être un des principaux ressorts de la transphobie. On peut même lire, sur un des principaux espaces francophones trans & non-binaire sur Internet, des participants commenter une vidéo sur le fonctionnement de la vaginoplastie par « ça me fait mal au cœur rien que d’y penser » ou encore « les pauvres » !

Il va sans dire que pour celles et ceux qui se questionnent sur une potentielle opération, l’effet dissuasif sera bien plus fort encore que ce qu’on peut observer pour des changements plus « anodins ». Plus grande également sera la quantité d’informations fausses et dangereuses qui circulent. Notamment au sujet des opérations de réassignation pour les hommes trans, qu’on s’obstine à présenter comme peu au point et décevantes. L’écrasante majorité des hommes trans ayant eu recours à ces interventions se déclarent pourtant satisfaits du résultat3. Pour ce qui est des femmes trans, on insistera sur les supposés « mauvais résultats » obtenus en France, sans jamais expliciter les réelles différences avec les techniques utilisées à l’étranger. Au milieu de ces rumeurs, rien en revanche sur les démarches à entreprendre pour obtenir l’opération.

Et c’est grave. Car ces démarches sont longues et compliquées, et qu’il est très difficile d’y arriver seul sans aide et informations de la communauté. En outre, au lieu de rassurer sur ces opérations légitimement effrayantes, on retrouve les mêmes discours faussement validants, qui affirment le caractère facultatif des opérations. On finit donc par s’entre-convaincre qu’on n’en a tout simplement pas envie (si les informations erronées ne s’en étaient pas déjà chargées). Les rares suffisamment déterminés pour passer au travers de cette ambiance désincitative se verront obligés de se tourner vers les équipes hospitalières de la SOFECT4 pour les guider. Avec les effets adverses que l’on sait : la SOFECT pratiquant elle-même intimidation et désinformation pour discriminer ses patients sur la base de leur détermination.). Les autres se débrouilleront seuls avec leur dysphorie.

De la transition au changement de sexe

Au-delà de ces considérations pratiques sur les bénéfices ou les nuisances de cet état d’esprit général, je trouve intéressant d’analyser ce qu’il révèle de la conception que l’on se fait de la transidentité.

On l’a évoqué plus tôt : il semble y avoir une habitude de centrer nos argumentations sur les personnes non-opérées, et de considérer implicitement que toute personne trans dispose toujours de ses attributs de naissance. Les polémiques à répétition sur l’expression « personnes à vulve » en sont révélatrices.

Dans certains cas, cela va même jusqu’à centrer nos discours sur les personnes ne transitionnant pas ou dans le placard. On a ainsi vu des gens préconiser d’arrêter d’exclure les hommes des espaces féministes : ce serait de la transphobie que de présumer de leur genre. Autre symptôme : l’utilisation systématique des termes « AMAB » et « AFAB », comme substituts à « homme » et « femme ». Les personnes trans, dans ce modèle, ne transitionnant pas, elles sont bien évidemment à catégoriser avec les personnes de leur genre assigné.

À rapprocher de cette question est encore la sempiternelle distinction entre sexe et genre. « Le genre, c’est dans la tête ; le sexe, dans la culotte », dit-on. Quand on est trans, c’est donc que son genre est différent. Qu’il ne correspond plus à son sexe. Sexe lui bien sûr vu comme immuable. Le sexe, c’est ce qui ne change pas, en témoigne l’aversion commune pour l’expression « changer de sexe » ou pour la « transsexualité ». Ces expressions prendraient pourtant tout leur sens si l’on acceptait de voir le sexe non pas dans la culotte mais comme système de catégorisation produit par le patriarcat (et non l’inverse5). Changer de sexe désignerait alors simplement le processus de passage d’une catégorie à l’autre, vécu par les personnes trans au cours de leur transition6.

Minimiser l’importance de la transition, dissocier le sexe du genre, se focaliser sur les personnes dans le placard ou ne transitionnant pas revient à nier la possibilité du changement de sexe. Au sens du passage d’une catégorie sociale à une autre. C’est nous ôter tout simplement notre possibilité d’être des femmes et des hommes comme les autres.

La désincitation au changement de sexe est politique

On remarque d’ailleurs que cette dissuasion à la transition n’est pas sans rappeler certaines réactions qu’on peut obtenir après un coming-out trans. Tant qu’on ne fait que révéler sa transidentité, tout est dans la tête, tout va bien. Si on annonce en revanche son intention de transitionner, on est tout de suite découragé, dissuadé. « Tu dois assumer/accepter ton corps, tu es bien comme tu es ». Dans l’optique toujours d’éviter ce fameux changement de sexe7. Et c’est bien pratique. On peut ainsi se montrer très ouvert et tolérant sans remettre trop en question sa conception du genre et du sexe. C’est un travers que l’on retrouve chez beaucoup de personnes cis proclamant se foutre du genre, mais continuant à assigner implicitement les personnes trans à leur catégorie sociale d’origine par leur façon d’interagir avec elles.

Les discours désincitant à transitionner suivent le même modèle : ton corps n’est pas intrinsèquement genré, assume-le tel qu’il est. À la différence des personnes cis non-initiées au vocabulaire militant (on dira « non-déconstruites »), on reconnaîtra peut-être à la personne ne transitionnant pas sa qualité d’homme ou de femme… Mais pour mieux alors la catégoriser alors en tant qu’« AMAB » ou « AFAB ». Ici encore, on ne bouleverse pas trop sa conception du sexe et du genre. Il y a certes un changement sémantique, mais le fond conceptuel reste entièrement le même : deux catégories divisant les individus selon des attributs de naissance, mais aux implications avant tout sociales.

Pire encore, en basant cette catégorisation sur l’assignation de naissance uniquement, il devient impossible d’y échapper. C’est alors la porte ouverte aux insinuations les plus transmisogynes : on parlera alors de « la place des AMAB » dans notre milieu, se basant leur « socialisation ». Et on otera une fois de plus aux personnes trans la possibilité du changement de sexe, la possibilité de changer de catégorie sociale. Avec le risque pour les femmes trans de se voir exclues des espaces féministes.

Transition(s) et déconstruction(s)

En fin de compte se pose une fois de plus la question du mouvement trans que nous voulons. Notre petit microcosme queer/trans francophone, et plus largement l’ensemble du mouvement, est en train de subir une profonde transformation. Car derrière les discours dont nous avons parlé se retrouve souvent une population particulière, nouvelle, formée principalement de personnes se reconnaissant dans une forme de non-binarité.

Cette tendance interne est encore récente et recouvre une large diversité de réalités. Pour beaucoup – ce fut mon cas – la non-binarité est un outil formidable pour apprendre à expérimenter avec son rapport au genre sans prendre trop de risques. Pour d’autres, elle peut être un but en soi. Celui de vouloir occuper une position liminale par rapport au système de genre8. Cette approche revient in fine a une forme de transition, en ce qu’elle implique de changer la façon dont on est perçu et assigné – ou pas – à une position donnée.

Pour bien d’autres encore, la non-binarité n’est rien de tout ça mais plutôt une façon d’échapper aux contraintes liées à leur assignation. Souvent au genre féminin, en ce que c’est celui qui impose les contraintes les plus fortes. Se multiplient les messages de personnes en questionnement, ne désirant pas transitionner mais ne se sentant pas à l’aise avec la féminité. Cela n’a rien d’étonnant : le genre féminin, produit du système d’oppression qu’est le patriarcat, n’est pas « fait » pour que qui que ce soit s’y sente à l’aise.

Ce qui est intéressant est de constater que ce mouvement n’est que la dernière itération en date d’un phénomène plus ancien. Certains mouvements lesbien des précédentes décennies, en particulier les identités butch, montrent une proximité étonnante avec la mouvance non-binaire actuelle : refus de la féminité traditionnelle, création d’identités subversives et non-conformes, etc.

Les mouvement trans et non-binaires semblent aujourd’hui seuls à endosser ce rôle, y faisant cohabiter des personnes aux profils très divers que l’on pourrait exagérer en deux catégories. D’un côté, ceux qui y voient un empowerement, un moyen de déconstruire les rôles de genre traditionnels et les attentes qui y sont attachées et qu’elles subissent, un moyen de s’y trouver des identités subversives, non-conformes aux normes de genre, pour « déconstruire la binarité ». Pour ceux-ci, transition et dysphorie sont souvent hors de propos. Et de l’autre côté, ceux désireux de changer radicalement leur façon de vivre le genre au quotidien. En somme, de transitionner, « binairement » ou pas.

Pour un mouvement du changement de sexe

Ces catégories sont évidemment perméables, les individus allant et venant de l’une à l’autre au cours de leur parcours. Savoir dès le début ce qu’on attend du mouvement trans n’est pas évident. Tenir un discours rassurant et incitatif sur la transition et le changement de sexe semble en tous cas un bon moyen d’aider à s’aiguiller entre ces deux approches, qui ne pourront cohabiter au sein du mouvement que si elles prennent conscience de leurs besoins et aspirations différentes.

Il serait hors de propos ici de juger si cette transformation de notre communauté est une bonne chose pour ses membres. Quoi qu’il en soit, nous devons veiller à ce que le mouvement trans ne renonce pas à son but premier : les conditions d’existence des personnes trans dans la société dans laquelle nous vivons actuellement. Tant que les catégories de sexe existeront, nous voudrons du mouvement trans qu’il se batte pour rendre le changement de catégorie de sexe accessibles à toutes et à tous. Et qu’il se batte contre la transphobie qui touche celles et ceux qui vivent cette expérience.

  1. On pourrait résumer cette attitude par la commode expression anglophone « FUD » : Fear, Uncertainty, Doubt, qui résume cette façon de répandre le doute par la désinformation.
  2. Désignant un groupe supposément homogène incluant femmes cis et hommes trans.
  3. La littérature scientifique à ce sujet est plus réduite que pour les opérations génitales « MtF » mais cette étude portant sur 11 patients montre un taux de satisfaction post-opératoire de 100% concernant la phalloplastie et la métoidioplastie malgré 6 cas de complications.
  4. SOciété Française d’Étude et de prise en Charge de la Transidentité : association de médecins exerçant en équipes hospitalières, fondée et dirigée par des psychiatres. Elle agit en groupe de pression auprès des autorités de santé pour imposer ses protocoles de transition et empêcher les personnes trans d’être pris en charge en dehors des équipes hospitalières qui lui sont affiliées.
  5. Monique Wittig, La catégorie de sexe, dans La pensée straight, Balland, 2001
  6. Julia Serano, Le genre expérientiel, dans Manifeste d’une femme trans et d’autres textes, Édition Tahin Party, 2014
  7. Raymond Reviens, L’anti-guide du questionnement de genre, 2017
  8. RadTransFem, The Gender Ternary: Understanding Transmisoginy, 2011

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